L’écriture des obscurités

Damien observait la sa place circulaire avec une méditation augmentée. Les ombres projetées par les lanternes nuisibles formaient un signe plus large, une structure invisible qui se révélait pointe à filet sous ses yeux. Le sable soulevé par le vent venait s’infiltrer dans les creux du pavage, dessinant les formes déjà dessinées par ces silhouettes mouvantes. Il savait que la voyance permettait assez souvent d’entrevoir des matérialisations mystérieuses, des signaux laissés par des sociétés disparues, disposés à représenter décryptés par celles qui savaient déchiffrer les astres. Il recula mollement, cherchant à enfermer la retentissement du signal que la cité essayait de lui adresser. Il était venu ici en mentionnant qu’il s’agissait d’une commode épitaphe, mais la réalité dépassait ses attentes. Les ombrages projetées ne rejouaient pas une retranscription ancestrale, elles indiquaient des attributs de voyance olivier plus étendu, un évocation ou un passage mesure une notion taboue. L’air semblait plus dense à l'heure actuelle, chargé d’une médéore indescriptible. Les lanternes du mal ne faiblissaient pas, tandis que la nuit avançait. Damien savait que cette grande ville allait bientôt s'estomper par-dessous le sable, et avec elle, le inspiré qu’elle renfermait. Il pensa à la voyance par téléphone sans cb, qui permettait d’accéder à des matérialités inaccessibles par les moyens conventionnels. Ici, il n’avait aucune sorte de médium pour l’aider, uniquement ces obscurcissements qui lui livraient une devinette qu’il devait d'élucider abandonné. Il s’agenouilla au milieu de la vie, traçant mentalement les lignes formées par les obscurités. Puis, il s'aperçut. la symbolique représentait un portail, une porte métaphysique. Cette cité n’apparaissait pas seulement sous certaines pléiade. Elle n’était pas qu’un portrait temporel. Elle était un passage, une intersection entre deux réalités, une faille où les temps passées et le futur se rejoignaient. Le vent s’intensifia soudainement, embrasant un mur de sable qui entourent lui. En une heure, les lanternes du mal vacillèrent, puis s’éteignirent une à une, plongeant la ville dans une obscurité complète. Damien savait que le instant était venu. La voyance sans cb expliquait que certains savoirs ne avaient l'occasion de être conservés qu’un pendants, premier plan de disparaître jusqu’à leur prochaine image. Il ferma les yeux, gravant dans sa souvenance ce qu’il venait de voir. Lorsque le sable retomba, la ville n’était plus là. Seules les dunes infinies s’étendaient par-dessous la jour pâle de l’aube. Mais Damien savait que ce qu’il avait divulgué ne s’effacerait pas en plus fidèlement.